Comment rentabiliser votre maison de campagne ou résidence secondaire ?

Lionel Sadoun

Investor relations

Maison de campagne

Introduction : La maison de campagne, un rêve... pas forcément rentable

Posséder une maison de campagne est souvent l’aboutissement d’un projet de vie : calme, nature, espace… mais aussi frais d’entretien, taxes et gestion à distance. Si cette résidence secondaire n’est occupée que quelques semaines par an, sa rentabilité devient une question légitime.

À retenir : une maison de campagne inutilisée peut devenir un passif coûteux.

Selon l’INSEE (source : INSEE, Résidences secondaires 2023), on compte plus de 3,6 millions de résidences secondaires en France — mais seules 16 % d’entre elles sont louées au moins une fois par an. Cela laisse imaginer le potentiel financier inexploité de ces biens.

Faut-il la louer ? L’aménager autrement ? La vendre ? La transformer ? Nous allons explorer ensemble les principales stratégies de valorisation avant de présenter une alternative concrète à ce modèle classique.

Nous en avons parlé lors d'une discussion positive menée avec Matthieu Stefani dans le podcast de La Martingale intitulé : Maison de Vacances : plaisir ou vrai bon investissement.

Louer sa résidence secondaire : entre revenus potentiels et contraintes réelles

La location saisonnière est souvent la première solution envisagée pour une maison de campagne. Airbnb, Abritel ou Gîtes de France facilitent la mise en ligne du bien. Mais la réalité opérationnelle est plus complexe.

Gestion des entrées-sorties, ménage, entretien, logistique à distance : autant de points qui transforment rapidement l’idée de “revenus passifs” en activité chronophage.

Sur le plan fiscal, louer en meublé vous place sous le régime des BIC. En-dessous de 77 700 € de recettes, le régime micro-BIC permet un abattement de 50 % (source : impots.gouv.fr). Mais cette simplicité ne compense pas toujours les faibles marges nettes générées.

Le revenu moyen pour 10 semaines de location ne dépasse souvent pas 5 000 € annuels nets, une fois les frais déduits.

Cette solution reste envisageable si le bien est dans une zone touristique très dynamique. Dans le cas contraire, le modèle montre vite ses limites.

Transformer le bien en gîte ou maison d’hôtes : une activité à part entière

Aller plus loin en créant un gîte ou une maison d’hôtes permet de viser une rentabilité plus élevée. Cela implique toutefois d’entrer dans une logique d’exploitation commerciale, avec les responsabilités que cela implique.

Normes ERP, sécurité incendie, accessibilité, hygiène : les règles sont strictes et peuvent nécessiter des travaux conséquents.

L’enregistrement en chambre de commerce est obligatoire, tout comme une déclaration en mairie. Et la législation peut changer si votre bien n'a pas la destination commerciale. Le chiffre d'affaires brut moyen d’un gîte en France est de 17 000 € par an, selon Gîtes de France (2022).

La gestion est exigeante, et le retour sur investissement dépend fortement du taux d’occupation.

Cette approche peut convenir à des propriétaires présents sur place, souhaitant développer une activité à long terme. Pour un propriétaire éloigné ou déjà engagé professionnellement ailleurs, cela est difficilement viable.

Barque campagne

Revendre : une stratégie patrimoniale à ne pas négliger

Dans certains cas, revendre peut s’avérer être la solution la plus rationnelle et rentable. D’autant plus que la valeur des biens ruraux a progressé de +8 % entre 2020 et 2023 (source : Notaires de France), post-pandémie.

Côté fiscalité, la plus-value est imposable sauf après 22 ans de détention (et 30 ans pour être exonéré des prélèvements sociaux). Mais la pression fiscale sur les résidences secondaires augmente, notamment via la taxe d’habitation (surtaxée dans de nombreuses communes) et la taxe sur les logements vacants.

À quoi bon conserver un bien coûteux, sous-exploité, et énergivore… s’il peut être remplacé par un bien plus utile et stratégique ?

Cette option mérite d’être étudiée sereinement, avec une analyse objective du coût d’opportunité.

Les limites des solutions traditionnelles

Les trois modèles précédents ont un point commun : ils exigent du temps, une forte implication et un investissement initial non négligeable. De plus, les exigences réglementaires évoluent rapidement.

À titre d’exemple, pour pouvoir vendre ou louer, les maisons devront présenter un DPE minimum "E", sous peine d’interdiction progressive de location (loi Climat, 2021). Or, la rénovation énergétique complète d’un bien ancien peut coûter entre 40 000 et 60 000 € (source : ADEME, 2024).

La complexité technique, les obligations réglementaires et les coûts cumulés pèsent de plus en plus lourd dans la balance.

Face à cela, beaucoup de propriétaires se retrouvent bloqués : ni usage personnel régulier, ni rentabilité suffisante, ni solution simple.

Harmony Homes : une alternative contemporaine, sans les contraintes d’hier

Face aux limites des résidences secondaires classiques, Harmony Homes propose une approche différente. Des maisons pensées pour s’adapter à la réalité d’aujourd’hui : optimisées, bien situées, éco-performantes et prêtes à l’emploi.

Chaque maison est conçue pour offrir un usage hybride : personnel ou locatif, ponctuel ou régulier. Le tout sans sacrifier la qualité.

Pas de gestion opérationnelle, un investissement financier rentable, une flexibilité de vacances retrouvée.

Les emplacements sont sélectionnés pour leur potentiel, l'architecture valorise les espaces, et chaque projet s’inscrit dans une logique de durabilité.

En intégrant une vision claire de la rentabilité et de l’usage, Harmony Homes redéfinit ce que signifie "posséder une maison secondaire". Vous pouvez ainsi en profiter en tant qu'investissement financier et voyager avec des tarifs préférentiels dans l'intégralité des biens de la collection.

Conclusion : Et si rentabiliser, c'était aussi repenser ?

Rentabiliser une maison de campagne, c’est bien plus que chercher à "faire de l’argent avec un bien". C’est poser un regard lucide sur sa résidence secondaire, son usage réel, son potentiel, et les moyens nécessaires pour le valoriser.

La question n’est donc pas uniquement : comment en tirer un revenu, mais plutôt : est-ce que ce bien correspond encore à mes besoins, à mes contraintes, à mes projets ?

Une résidence secondaire ne doit pas être une charge. Elle peut (et doit) être un projet, un plaisir, un investissement.

Harmony Homes offre une alternative intelligente, adaptée aux nouveaux usages de l’habitat secondaire.